Pour célébrer le commencement de l’année 2015, on se penche sur des moments de cinéma qui nous ont émus, étonnés, emportés. Une sélection purement subjective de fragments de films, vus ou revus au cours de l’année qui vient de s’écouler, et qu'on emporte avec nous pour la prochaine.
Il y a,
Les ralentis vertigineux de Wong Kar Wai qui flottent sur la musique de Shigeru Umebayashi. Le cri de liberté de Steve dans Mommy. La traversée d'Hiroshima en contre plongée rythmée par le texte de Marguerite Duras. L'impuissance de Brando face à la sensualité de Taylor. La folie qui pointe dans les yeux de M confronté à ses juges.
Le doigté glacial d'Ingrid Bergman sous le regard désenchanté de sa fille. Le chant de Jeanne Moreau qui tourbillonne au milieu de ses trois amants. Un voyage au volant d'une Rolls Royce dans Les Valseuses et un voyage au bout de la nuit dans l'Alphabille de Godard. L’opéra fantasmagorique de Mulholland Drive. Les portraits d’une bourgeoisie italienne excessive et désoeuvrée que peint Fellini dans La Dolce Vita. Le dernier tango à Paris de Marlon Brando et Maria Schneider, et l’ultime danse d'Antonio Banderas et Eusebio Poncela dans La Ley del Deseo. Les regrets du grand Jep Gamberdella pour avoir manqué à sa destinée. Et l'entêtement des étudiants de La Chinoise, sur une musique toute aussi entêtante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire